Ses objectifs
Le régime alimentaire doit permettre :
- d’une part, de couvrir les besoins quantitatifs et qualitatifs d’un sujet en croissance staturale, pondérale et pubertaire ;
- et, d’autre part, de maintenir les glycémies les plus proches de l’objectif thérapeutique.
Les bases du régime alimentaire
Il s’agit donc d’une alimentation équilibrée.
Son apport calorique est calculé selon l’âge et le sexe du patient, et constitué environ de :
- 50 % de glucides,
- 30 % de lipides,
- et 20 % de protéines.
L’alimentation doit aussi répondre aux besoins en minéraux (en particulier calcium et fer), vitamines, fibres et autres oligoéléments, en limitant les apports de sucres rapides.
Les règles des apports glucidiques
Les variations glycémiques d’une journée sont très importantes selon le contenu glucidique des repas. Le régime diabétique anticipe sur ces variations, en répartissant les apports glucidiques sur les différents repas d’un jour sur l’autre, pour les compenser au mieux par une insulinothérapie adaptée (Tableau 3). L’apport glucidique obéit donc à certaines règles.
Il doit être réparti en 3 repas, parfois associés à des collations selon le schéma insulinique utilisé. Il faut savoir utiliser les équivalences glycémiques selon l’index glycémique (voir l’article page 2). Cet index est d’autant plus bas que l’action hyperglycémiante d’un aliment est faible et lente, et inversement. Ainsi, les sucres rapides (entremets, jus de fruit, miel, chocolat, pâtisserie…) seront consommés en petites quantités contrôlées.
L’absorption des glucides dépend aussi :
- de la nature du glucide (amidon rapide, fructose lent) ;
- de la présence de fibres (fruit plus lent que son jus) ;
- de la préparation de l’aliment (cuisson, transformation) ;
- et de la présence de protides ou de lipides associés (pain seul rapide, sandwich lent).
De nombreuses équivalences sont proposées pour diversifier et adapter l’alimentation de l’enfant diabétique. Avec une diététicienne, l’enfant et ses parents établiront des “repas types” adaptés aux besoins alimentaires à partir d’exemples d’aliments, de leurs quantités et d’exemples d’équivalences.
