Les gourmandises en chiffres

Nous sommes souvent interrogés sur la consommation de telle ou telle gourmandise. Toutes ne se valent pas, certaines ne sont pas connues, et nous avons souvent des idées fausses…

Quelques exemples…

  • La crème de marrons n’est pas si calorique, son apport couplé de sucre et d’amidon en fait un bon accompagnement pour sucrer les yoghourts ou fromages blancs ou même être mise sur du pain.
  • Saviez-vous que le chocolat noir le plus riche en cacao est aussi le plus riche en graisses saturées ?
    Le chocolat au lait titre à 31 g de lipides pour 100 g dont 18,9 g d’acides gras saturés, le chocolat à 70 % de cacao à 41,9 g de lipides dont 30,6 g d’acides gras saturés, le chocolat à 80 % de cacao à 50 g de lipides dont 29,6 g d’acides gras saturés, et le chocolat à 86 % de cacao à 56,5 g de lipides dont 30 g d’acides gras saturés. Ils sont donc plutôt à classer dans les produits gras.
  • Les rillettes sont moins grasses et moins caloriques que le chocolat. Pur porc, elles titrent à 410 kcal/100 g avec un apport de 39 g de lipides dont 13 g de lipides saturés, alors que le chocolat noir à 70 % titre à 572 kcal/100 g, avec un apport de 41,9 g de lipides dont 30 g de lipides saturés ! En revanche, les rillettes sont riches en cholestérol.
  • Le halwa (dessert turc au sésame) et la pâte d’arachide sont des gourmandises intéressantes.
    Le halwa a le mérite d’être moyennement calorique, avec un bon apport en protéines et surtout avec un apport prépondérant en lipides monoet poly-insaturés. La pâte d’arachide est tout aussi calorique qu’un chocolat noir à 86 % de cacao, mais avec un apport 4 fois supérieur en graisses poly- et mono-insaturées par rapport aux lipides saturés, et surtout un très bon apport protéiné.
    Ces deux aliments, halwa et pâte d’arachide, ont aussi un bon effet satiétogène.

 

En pratique

Le mieux est de conseiller des gourmandises variées pour ne pas induire des appétences dirigées contre un aliment spécifique pourvoyeur de compulsions difficiles à maîtriser.
La diversification des apports alimentaires permet d’augmenter la palette des goûts, la palette gustative des enfants s’étant rétrécie, de permettre à l’enfant d’accepter plus facilement les nouveaux choix alimentaires qu’on lui propose et la frustration liée à la non-disponibilité de son aliment préféré.

Il faut savoir aussi conseiller des fruits comme les framboises ou les fraises, le kiwi, des billes de melon, voire des fruits secs. Leurs couleurs sont attrayantes et naturelles sans apporter de colorant.

*Anses Table Ciqual 2013. Composition nutritionnelle des aliments.  n. c. : non-communiqué. Pour les autres gourmandises : indications des fabricants


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