Catégorie : Dossiers

  • Autisme : les bonnes conduites

    Autisme : les bonnes conduites

    Présentation générale de l’autisme La clinique Le trouble du spectre de l’autisme (TSA) se caractérise par deux dimensions : une première dimension impliquant les interactions sociales et la communication ; et une seconde dimension impliquant des comportements répétitifs (1). Les deux dimensions doivent être altérées pour porter le diagnostic de TSA. En effet, si seule […]

  • Colite néonatale bénigne

    Colite néonatale bénigne

    Introduction Les colites néonatales bénignes se manifestent par des rectorragies de minime à moyenne abondance, chez un nouveau-né ou un nourrisson ayant par ailleurs une croissance normale. La survenue de ces rectorragies est particulièrement anxiogène pour les parents, elles constituent donc un motif fréquent de consultation. Les pédiatres consultés évoquent alors souvent d’emblée une proctocolite […]

  • Quand penser à une obésité monogénique ?

    Quand penser à une obésité monogénique ?

    Introduction L’obésité est une maladie multifactorielle résultant de l’interaction de nombreux facteurs génétiques et non génétiques (environnementaux). L’expression phénotypique des facteurs génétiques impliqués permet de distinguer différentes situations cliniques. Les obésités monogéniques non syndromiques Les obésités monogéniques non syndromiques (< 5 % des obésités) sont définies par une obésité sévère à début précoce (< 3 […]

  • Microbiote intestinal et prévention des diarrhées nosocomiales

    Microbiote intestinal et prévention des diarrhées nosocomiales

    Clostrodium difficile est un bacille à Gram positif anaérobie sporulé qui est parfois retrouvé dans les selles d’enfants souffrant d’une diarrhée secondaire aux antibiotiques. Exemple d’un traitement qui entraîne un déséquilibre du microbiote intestinal, et le développement d’une pathologie… Introduction Peuplé de près de 40 000 milliards de bactéries, le microbiote intestinal humain est un […]

  • Manger 5 fruits et légumes par jour… mais pourquoi ?

    Manger 5 fruits et légumes par jour… mais pourquoi ?

    En France, le PNNS (Programme National Nutrition Santé) recommande de consommer au minimum 5 portions de fruits et/ou de légumes par jour, une portion correspondant à 80-100 g de fruits ou de légumes (1,2). Des recommandations similaires existent maintenant dans de nombreux pays, comme le Canada qui préconise 4 à 6 portions/jour chez l’enfant et […]

  • Brain gut axis

    Brain gut axis

    1- « Le microbiote est devenu un nouvel acteur ! » Ce qu’il faut savoir sur l’axe intestin-cerveau L’axe intestin-cerveau, aussi appelé Brain gut axis, est un sujet en vogue. Interview de Frédéric Barreau, chercheur et expert sur le sujet. Qu’est-ce que l’axe intestin-cerveau ? C’est un axe qui relie indirectement ou directement les intestins […]

  • Reflux gastro-œsophagien de l’enfant

    Reflux gastro-œsophagien de l’enfant

    Les sociétés nord-américaines et européennes ont récemment publié des recommandations conjointes de diagnostic et prise en charge du reflux gastro-œsophagien (RGO) de l’enfant. Les principaux éléments de ces recommandations sont détaillés ci‑après. Définition Les auteurs rappellent la définition du reflux gastro-œsophagien : le passage du contenu gastrique dans l’œsophage avec ou sans régurgitations ou vomissements. […]

  • Les différents régimes alimentaires

    Les différents régimes alimentaires

    On estime que 2 à 5 % de la population européenne adulte a adopté un régime alimentaire de type végétarien. Beaucoup de ces végétariens partagent avec leurs enfants leurs choix diététiques. Les motivations pour choisir ce type d’alimentation sont variées : idéologiques (environnementale, protection animale), philosophiques, religieuses, de bien-être (1). Un risque de carences alimentaires […]

  • Le strabisme accommodatif de l’enfant

    Le strabisme accommodatif de l’enfant

    Cas clinique Pauline, 3 ans, est adressée par le pédiatre chez l’ophtalmologiste pédiatrique, car elle présente un strabisme. Sa mère a constaté qu’elle louche de temps en temps. L’enfant ne se plaint de rien. Elle n’a pas d’antécédents particuliers et il n’y a pas d’antécédent dans la famille de problèmes oculaires. À l’examen, l’acuité visuelle […]

  • La transplantation de microbiote fécal en pédiatrie

    La transplantation de microbiote fécal en pédiatrie

    Traitement ancestral d’origine chinoise, la transplantation de microbiote fécal est-elle un traitement d’avenir ? Mise au point sur son utilisation actuelle en pédiatrie. Dr Alexis Mosca (Gastropédiatre, Hôpital Robert-Debré, Paris) Un ancien traitement remis au goût du jour C’est en Chine, au IVe siècle, que l’on entend parler pour la première fois de transplantation de […]

  • La constipation du jeune nourrisson

    La constipation du jeune nourrisson

    La constipation concernerait 3 % des enfants, mais 25 % des consultants des gastropédiatres. Dans 17 à 40 % des cas, la constipation débute dans la première année [1]. La constipation du jeune nourrisson est particulière, car elle ne répond pas aux mêmes définitions que chez le plus grand enfant, elle connaît d’autres étiologies, dont […]

  • La constipation fonctionnelle de l’enfant

    La constipation fonctionnelle de l’enfant

    La constipation de l’enfant est très fréquente, le plus souvent fonctionnelle. Sa prise en charge est souvent longue et parfois difficile. Il est dans tous les cas important de mettre en place les mesures adéquates pour éviter que la situation se pérennise et ne se complique. La constipation fonctionnelle de l’enfant est un motif très […]

  • La stéatose hépatique

    La stéatose hépatique

    Une complication de l’obésité La stéatose hépatique correspond principalement à une complication hépatique de l’obésité (1). Cependant, d’autres maladies chroniques du foie s’accompagnent d’une stéatose ; leur diagnostic est important à réaliser. Nous développerons les complications hépatiques de l’obésité et aborderons ces autres pathologies chroniques dans le cadre des diagnostics différentiels.

  • Maladie coeliaque : plus de biopsies nécessaires pour le diagnostic ?

    Maladie coeliaque : plus de biopsies nécessaires pour le diagnostic ?

    La maladie coeliaque est une entéropathie inflammatoire chronique auto-immune, déclenchée par l’ingestion de gluten, chez des sujets génétiquement prédisposés. Mais cette définition donnée par la HAS prête à discussion (1)… Une simple entéropathie ? La maladie coeliaque n’est pas localisée uniquement au niveau de l’intestin, mais dispose d’un spectre clinique plus vaste, en particulier. : […]

  • Allergies IgE-dépendantes au blé

    Allergies IgE-dépendantes au blé

    Le blé est l’un des représentants les plus importants du groupe des céréales qui appartient à la famille des graminées céréalières par opposition aux graminées fourragères (phléole, dactyle, ivraie, fétuque, etc.) avec lesquelles elles affectent des réactions croisées. Les céréales comprennent principalement le blé, l’avoine, le maïs, l’orge, le riz et le seigle. Cette revue […]

  • Prévention des infections respiratoires du nourrisson

    Prévention des infections respiratoires du nourrisson

    Les pré- et les probiotiques, de par leurs actions bénéfiques sur le microbiote, ont un rôle à jouer dans l’immunité de l’enfant, surtout en ce qui concerne les infections respiratoires. Plusieurs études ont évalué leur impact avec des effets qui peuvent être considérés comme bénéfiques. Les prébiotiques Qu’appelle-t-on prébiotiques ? Les prébiotiques présents dans certains […]

  • Bronchiolite aiguë du nourrisson

    Bronchiolite aiguë du nourrisson

    La bronchiolite aiguë du nourrisson est une maladie virale habituellement spontanément résolutive et qui est le plus souvent liée à une infection par le virus respiratoire syncitial (VRS). Il s’agit de l’infection respiratoire basse la plus fréquente dans les premières années de vie et l’atteinte est le plus souvent légère à modérée. Toutefois, certains nourrissons […]

  • Antibiothérapie par voie générale dans les otites de l’enfant

    Antibiothérapie par voie générale dans les otites de l’enfant

    Les sociétés d’infectiologie, de pédiatrie et d’ORL ont avalisé de manière commune des recommandations de bonnes pratiques en antibiothérapie dans les otites de l’enfant (1). Le texte ne concerne que les enfants de plus de 3 mois immunocompétents, ceux de moins de 3 mois immunodéprimés nécessitant une prise en charge spécialisée. Ce texte de fin […]

  • Malnutrition des enfants hospitalisés

    Malnutrition des enfants hospitalisés

    La malnutrition chez l’enfant en milieu hospitalier est toujours d’actualité. Mais les équipes de soins n’ont pas intégré dans leur pratique hospitalière le dépistage systématique du risque nutritionnel à l’admission, l’évaluation du statut nutritionnel en cours d’hospitalisation et la prescription d’interventions appropriées.

  • Maladie de Crohn : Considérations nutritionnelles

    Maladie de Crohn : Considérations nutritionnelles

    Les conséquences nutritionnelles de la maladie de Crohn. La maladie de Crohn (MC) est une maladie chronique caractérisée par une inflammation transmurale, pouvant affecter tout le tube digestif. Chez les enfants comme chez les adultes, les régions principalement affectées sont l’iléon terminal et le côlon droit.

  • Maladie de Crohn : Aspects cliniques et outils diagnostiques

    Maladie de Crohn : Aspects cliniques et outils diagnostiques

    Une maladie chronique aux multiples facettes. La présentation clinique de la maladie de Crohn (MC) regroupe un spectre très varié. Les signes cliniques présents au diagnostic de maladie de Crohn sont multiples

  • Maladie de Crohn : Epidémiologie, physiopathologie et facteurs de risque

    Maladie de Crohn : Epidémiologie, physiopathologie et facteurs de risque

    Depuis une cinquantaine d’années l’incidence de la maladie de Crohn (MC) est en augmentation dans plusieurs parties du globe à la fois chez l’adulte et chez l’enfant.

  • Allaitement et médicament

    Allaitement et médicament

    La prise de médicaments pendant l’allaitement fait l’objet de nombreuses questions de la part des mères et des professionnels de la santé et peut causer, souvent de façon erronée, l’arrêt précoce de l’allaitement. Si un allaitement devait être cessé temporairement ou si la décision d’instaurer un allaitement mixte pour diminuer la prise de médicament par le nourrisson était prise, il est important de conseiller la mère pour qu’elle tire son lait régulièrement afin de maintenir sa production lactée.

  • Comment aider une mère qui souhaite arrêter l’allaitement ?

    Comment aider une mère qui souhaite arrêter l’allaitement ?

    L’OMS et l’UNICEF recommandent d’allaiter exclusivement 6 mois (puis d’assurer l’apport d’aliments de complément sûrs et adaptés avec poursuite de l’allaitement jusqu’à l’âge de 2 ans ou au-delà). Les mères peuvent être amenées à sevrer leur bébé plus tôt. Comment mener à bien ce sevrage ?

  • Choisir d’allaiter…

    Choisir d’allaiter…

    “Breast is best”… et pourtant Le lait féminin est reconnu comme étant le meilleur lait pour le “petit d’Homme” et l’allaitement maternel exclusif est recommandé jusqu’à 6 mois par l’OMS et l’UNICEF (1). Mais le choix entre lait maternel ou artificiel est possible et est aussi fonction de l’évolution des modes de vie, des sociétés […]

  • Allaitement

    Allaitement

    Parler de l’allaitement soulève parfois des débats passionnés entre défenseurs de l’allaitement maternel “à tout prix” et partisans d’une liberté de choix : celle des femmes qui choisissent d’allaiter ou pas, choix qui doit être libre et éclairé. Le médecin a pour rôle de protéger ce droit fondamental – celui de tout nourrisson de pouvoir bénéficier du lait de sa mère – et cela passe par un éclairage des parents visant à leur apporter les éléments les plus objectifs sur les bienfaits de cette alimentation, mais aussi les réponses à leurs éventuelles difficultés.

  • Dénutrition et mucoviscidose

    Dénutrition et mucoviscidose

    Grâce au dépistage néonatal, qui s’est étendu à l’ensemble du territoire français depuis 2002, et à sa prise en charge précoce qui a pour objectif d’optimiser l’état nutritionnel de l’enfant et de freiner le déclin de la fonction respiratoire, l’espérance de vie des patients atteints de mucoviscidose s’est améliorée.

  • Gastroentérite aiguë du nourrisson et de l’enfant : le traitement médicamenteux

    Gastroentérite aiguë du nourrisson et de l’enfant : le traitement médicamenteux

    Le traitement de la diarrhée réside avant tout en la prise en charge de sa complication potentielle, à savoir la déshydratation. La prescription de soluté de réhydratation orale (SRO) reste donc le pilier incontournable (1).

  • Gastroentérite aiguë du nourrisson et de l’enfant : La prise en charge nutritionnelle

    Gastroentérite aiguë du nourrisson et de l’enfant : La prise en charge nutritionnelle

    La gastroentérite reste une affection fréquente chez l’enfant de moins de 2 ans. Après une première étape d’évaluation clinique de la déshydratation, la prise en charge thérapeutique est essentiellement nutritionnelle, visant à éviter les deux complications principales que sont la déshydratation et la dénutrition (1). Les différents consensus récents des sociétés savantes, aussi bien française qu’européenne, ont permis de réaffirmer la place de cette prise en charge et le rôle modéré des médicaments dans cette affection.

  • Gastroentérite aiguë du nourrisson et de l’enfant : les données épidémiologiques et cliniques

    Gastroentérite aiguë du nourrisson et de l’enfant : les données épidémiologiques et cliniques

    L’incidence des GEA varie selon les pays et les régions. A l’échelle mondiale, on considère que, chaque année, surviennent chez les enfants âgés de moins de 5 ans près de 1,4 milliards d’épisodes de GEA et près de 600 000 décès (1).

  • Le syndrome de renutrition inappropriée

    Le syndrome de renutrition inappropriée

    Ce syndrome regroupe aujourd’hui l’ensemble des manifestations cliniques et perturbations métaboliques très sévères, parfois mortelles, secondaires à la renutrition “sans assez de précaution” d’un patient fortement dénutri ou ayant subi un jeûne prolongé. L’anorexie mentale restrictive est une situation particulièrement à risque. La renutrition entérale ou orale doit être très contrôlée en termes d’apports et de tolérance clinique et biologique.

  • Anorexie mentale

    Anorexie mentale

    L’anorexie mentale (AM) est une pathologie rare dont la prévalence varie selon les études entre 0,5 et 1 % des filles. Elle touche plus rarement les garçons, avec un sex-ratio de 1 pour 10. L’AM impose une collaboration étroite entre pédiatres et pédopsychiatres car c’est la plus grave des pathologies psychiatriques par la mortalité et la morbidité qui l’accompagnent. La prise en charge nutritionnelle est donc indispensable, concomitante aux soins psychiatriques.

  • Les allergies alimentaires de l’enfant

    Les allergies alimentaires de l’enfant

    Depuis le début des années 80 les allergies alimentaires, jusque-là confidentielles, sont devenues fréquentes, parfois graves, au point de poser un problème de santé publique. Devant des symptômes allergiques, le pédiatre ne doit plus uniquement penser au lait de vache, à l’oeuf, aux fruits de mer, mais à un nombre important d’allergènes : arachides, noix communes ou exotiques, diverses graines… Les questions qui se posent alors : est-ce une allergie alimentaire ? Quels signes évocateurs et trompeurs ? Quels sont les principaux allergènes ? Quand et comment explorer ? Quel traitement ? Existe-t-il une prévention ? Quel pronostic ?

  • 6 – Les perspectives thérapeutiques

    6 – Les perspectives thérapeutiques

    Si les analogues de l’insuline et l’utilisation de pompe à insuline externe ont apporté une amélioration dans la prise en charge technique de la maladie, d’autres espoirs sont attendus par les patients, a fortiori les plus jeunes, pour interrompre un jour les injections d’insuline et les mesures glycémiques selon les techniques actuelles. La difficulté essentielle […]

  • 5 – Les complications

    5 – Les complications

    Les complications aiguës (hypo, hyperglycémies) (6, 7) L’hypoglycémie mineure Evénement fréquent dans la vie d’un diabétique bien équilibré, elle se définit par une glycémie capillaire inférieure à 0,60 g/l. Les symptômes sont assez spécifiques d’un patient, qui ressentira plutôt tels ou tels signes d’hypoglycémie. Ils associent des signes adrénergiques avec tachycardie, tremblements, sueurs, faim, anxiété, […]

  • 4 – Quel équilibre glycémique ?

    4 – Quel équilibre glycémique ?

    L’équilibre glycémique chez un enfant ou un adolescent diabétique a comme double objectif de prévenir : à terme le risque de complications microvasculaires (microangiopathie) corrélé au dosage de l’hémoglobine glycosylée (HbA1c) ; et au quotidien les trop grandes variations glycémiques, qui retentissent sur la qualité de vie par les mesures des glycémies capillaires. L’hémoglobine glycosylée […]

  • 2 – Les principes du traitement : l’insulinothérapie (4)

    2 – Les principes du traitement : l’insulinothérapie (4)

    Le traitement du diabète de type 1 permet de se rapprocher de la sécrétion physiologique d’insuline, selon les besoins de la journée et de la nuit. L’insulinothérapie est composée, pour moitié, d’une sécrétion de base et, pour l’autre moitié, d’une sécrétion post-prandiale. Les modifications de structure de l’insuline ont permis de fabriquer des insulines de […]

  • 3 – Le régime alimentaire

    3 – Le régime alimentaire

    Ses objectifs Le régime alimentaire doit permettre : d’une part, de couvrir les besoins quantitatifs et qualitatifs d’un sujet en croissance staturale, pondérale et pubertaire ; et, d’autre part, de maintenir les glycémies les plus proches de l’objectif thérapeutique. Les bases du régime alimentaire Il s’agit donc d’une alimentation équilibrée. Son apport calorique est calculé […]

  • 1 – Le diabète insulinodépendant : autoimmun, à cet âge (3)

    1 – Le diabète insulinodépendant : autoimmun, à cet âge (3)

    En terme de fréquence, la quasi-majorité des diabètes de l’enfant et de l’adolescent est d’origine autoimmune. Cette étape de diagnostic étiologique est fondamentale pour expliquer au patient et à sa famille la cause de sa maladie, son traitement par injection obligatoire d’insuline et son caractère irréversible à ce jour. Bien que l’insulite soit un processus […]

  • Le diabète insulinodépendant

    Le diabète insulinodépendant

    Le diabète insulinodépendant est une maladie contraignante et génératrice d’inquiétude. Son incidence en France est de 9,5/100 000 enfants/an, entre 0 et 15 ans, et sa prévalence est évaluée à près de 8 000 cas pour cette tranche d’âge. Son traitement est l’un de ceux qui retentit le plus sur la qualité de vie, que ce soit pour l’injection d’insuline, la mesure des glycémies ou le nécessaire équilibre alimentaire, avec limitation de la consommation de sucres rapides. Nous allons parcourir, dans ce dossier, les grands axes de la prise en charge, du diagnostic, qui correspond à la prescription du traitement (insulinothérapie et diététique), à la surveillance au quotidien et à plus long terme, pour conclure sur quelques perspectives thérapeutiques.

  • 3 – Les conseils pour gérer la gastrostomie à domicile

    3 – Les conseils pour gérer la gastrostomie à domicile

    La gastrostomie percutanée endoscopique (GPE) a pris un essor considérable ces 20 dernières années en pédiatrie, pour deux raisons essentielles : le perfectionnement et la miniaturisation des endoscopes, et la commercialisation de sondes et de boutons de gastrostomie adaptés à l’enfant.

  • 2 – Prescrire la nutrition entérale

    2 – Prescrire la nutrition entérale

    Face à une situation de dénutrition, en cas d’échec des mesures diététiques (adaptation de l’alimentation, de la texture aux goûts de l’enfant, enrichissement, compléments oraux), une nutrition entérale (NE) doit être rapidement envisagée. Ce type de nutrition préserve la physiologie du tube digestif, et doit toujours être retenu lorsque le tube digestif est fonctionnel. Elle est plus simple à utiliser, moins risquée et moins coûteuse que la nutrition parentérale. Il convient cependant de respecter les bonnes pratiques de prescription et d’éducation des enfants et de leur famille.

  • 1 – Evaluer l’état nutritionnel chez l’enfant

    1 – Evaluer l’état nutritionnel chez l’enfant

    Il est indispensable d’utiliser des indices standardisés pour dépister la dénutrition de l’enfant (IMC) ou la confirmer (Waterlow). Toute dénutrition nécessite d’établir une stratégie de prise en charge nutritionnelle, qui doit être intégrée dans la prise en charge globale de l’enfant. Cette stratégie doit être évaluée pour être adaptée. Elle contribue à la qualité des soins, améliore le pronostic et réduit les complications. L’évaluation de l’état nutritionnel est un élément marqueur de la qualité des soins reconnu de la HAS.

  • 3 – Comment prendre en charge un enfant obèse ?

    3 – Comment prendre en charge un enfant obèse ?

    De nombreuses idées reçues circulent sur la prise en charge de l’enfant obèse. Elles conduisent à inquiéter inutilement les familles, prescrire des examens sans intérêt et donner des conseils non fondés. Cet article a pour ambition de fournir des éléments de réflexion dont les objectifs sont de rendre la prise en charge des enfants obèses à la fois plus efficace et moins délétère.

  • 2 – Prévention de l’obésité de l’enfant

    2 – Prévention de l’obésité de l’enfant

    Depuis plusieurs années, politiques de tout bord, professionnels de santé, associations de consommateurs et industriels de l’agro-alimentaire se mobilisent pour tenter de freiner la progression de l’obésité infantile. Des actions de prévention sont développées de toute part, dans les écoles, à la télévision, sur les étiquetages des produits alimentaires, et des mesures coercitives sont préconisées, suppression de la publicité alimentaire destinée aux enfants, taxation des produits gras et sucrés. Sans nul doute, les intentions de chacun sont sincères et leur contribution dans cette lutte ne peut qu’être encouragée. Cependant, la réalité du terrain et les données scientifiques conduisent à s’interroger à la fois sur l’efficacité de ces interventions, et également sur leurs potentiels effets collatéraux.

  • 1 – Pourquoi un enfant devient-il obèse ?

    1 – Pourquoi un enfant devient-il obèse ?

    Un enfant devient obèse quand, en raison d’une éducation défaillante ou d’une gourmandise excessive, il succombe aux aliments gras et sucrés promus sans cesse par les industriels de l’agroalimentaire et se gave de hamburgers et de sodas. Ces enfants se complaisent également dans des loisirs sédentaires (télévisions, jeux vidéo, ordinateurs, etc.) qui contribuent à les engraisser encore davantage. Il s’agit donc d’un simple manque de volonté aggravé par un lymphatisme excessif qui mènent à cet excès de poids. Voilà ce que pensent des millions de gens dont, ce qui est plus grave, des scientifiques et des médecins. La réalité scientifique est bien loin de ces concepts naïfs. L’objet de cet article est de l’illustrer.

  • L’allaitement maternel

    L’allaitement maternel

    La supériorité du lait maternel sur les préparations lactées est admise de tous. L’amélioration récente et encourageante des statistiques concernant l’allaitement maternel en France ne doit pas cacher l’ampleur du travail qui reste à accomplir par les professionnels de santé, pour que toutes les femmes qui souhaitent allaiter leur enfant dans notre pays – près de 80 % selon les enquêtes – puissent le faire, pendant la durée de leur choix.

  • L’allaitement maternel en questions

    L’allaitement maternel en questions

    Si un bébé allaité et en bonne santé ne grossit pas, c’est parce que sa mère n’arrive pas à produire assez de lait ! FAUX La grande majorité des femmes a largement assez de lait, certaines femmes en ont même trop ! Si le bébé ne prend pas de poids, ce n’est généralement pas parce […]

  • Pleurs excessifs ou coliques du nourrisson

    Pleurs excessifs ou coliques du nourrisson

    Les coliques – définies par des pleurs et/ou cris prolongés, intenses et fréquents, souvent associés à une agitation et à l’émission de gaz – altèrent la sensation de bien-être du nourrisson et de la famille, ce qui en fait une maladie selon l’OMS. Ces symptômes sont d’autant plus difficiles à vivre pour la famille qu’on ne propose pas d’explication convaincante sur les “causes du mal”, ni de traitement efficace à coup sûr. Mais il existe des moyens simples, souvent utiles, et des traitements adaptés au type et à l’intensité des symptômes (voir fiche pratique en page 15).

  • Le reflux gastro-oesophagien du nourrisson

    Le reflux gastro-oesophagien du nourrisson

    Le reflux gastro-oesophagien (RGO) du nourrisson représente une cause fréquente de consultation médicale dans les premiers mois de la vie. Qu’il s’agisse de reflux non compliqué, dit physiologique (régurgitations), ou de reflux compliqué de manifestations digestives ou extra-digestives (ORL, respiratoires…), les symptômes sont souvent mal évalués par les parents et la prise en charge médicale parfois inadéquate. Une étude observationnnelle récente (1) réalisée aux Etats-Unis auprès des pédiatres a montré une large inadéquation entre les pratiques et les recommandations des sociétés savantes. L’augmentation importante du nombre de prescriptions de prokinétiques et, plus récemment, d’inhibiteurs de la pompe à protons, dans la tranche d’âge de 1 mois à 1 an, traduit-t-elle une épidémie de RGO ou est-elle la traduction d’un phénomène culturel ou médical nouveau ? Cette mise au point vise à rappeler les données épidémiologiques, physiopathologiques et l’approche thérapeutique médicamenteuse et nutritionnelle du reflux gastro-oesophagien du nourrisson.